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SENTIMENT AMOUREUX

Le CHOIX AMOUREUX

Ma définition personnelle  du sentiment amoureux :

Çà part d’une rencontre qui n’est pas le fait du hasard…

Y  je L’ai reconnu, parce que c’était LUI…

Y  je L’ai reconnue parce que c’était Elle… et alors, s’installe  une sorte de fusion, de bien être intérieur, voire d’osmose… Cela me rappelle les LIENS NARCISSIQUES… C’est le paradis sur terre… dès lors que ce sentiment est partagé….

 

1.  Le SENTIMENT AMOUREUX : qu’est-ce qui fait qu’on choisit ?

2.  Le CHOIX AMOUREUX : quels sont les facteurs qui peuvent influencer les mouvements ?

 

1.     Le SENTIMENT AMOUREUX :

Avant de parler du choix, il est bon d’avoir un éclairage au départ sur le sentiment amoureux, çà nous aidera ensuite à parler du choix

De tels sujets sont inépuisables… les romanciers, les psychologues, les psychosociologues nous présentent des avis plus ou moins opposés…

Pour notre part, nous allons essayer de nous cantonner sur la compréhension de ce qui se passe dans le sentiment amoureux, le sentiment amoureux dans la constitution d’un couple durable, stable, traditionnel et relativement nouveau…

Pendant très longtemps, le but de la constitution d’un couple durable dans le mariage traditionnel, était orienté essentiellement vers la transmission de la vie, d’une génération à l’autre, transmission du patrimoine biologique, matériel…

Le choix du conjoint se faisant en fonction de ce but, choix souvent fait par d’autres que par les conjoints…, le sentiment amoureux était un plus non obligatoire… L voire même envisagé comme impossible à l’intérieur du mariage : il était donc normal d’avoir un sentiment amoureux en dehors du mariage…

Maintenant, le but du couple a changé J : on se marie parce qu’on est amoureux ! Le sentiment amoureux prévaut sur les institutions, cela commence à ne plus être complètement nouveau.

*      1ère révolution sexuelle au début du XIX ème siècle : Shorter, historien de la Famille, parle de la situation de l’irruption du sentiment dans le mariage. C’est donc moyennant nouveau puisque vouloir introduire le sentiment amoureux remonte à 200 ans…

*      2ème révolution sexuelle en 1960 à l’irruption de l’Erotisme…

*      3ème révolution sexuelle à nos jours où le sentiment prévaut sur l’institution. C’est du sentiment qu’on attend le bonheur. Ce bonheur est même la condition sine qua non pour rester ensemble. On fait passer la durabilité du couple sur un élément aussi subjectif que le sentiment. Quand la durabilité du couple est basée sur des sentiments, c’est normalement moins solide que lorsqu’on se base sur un autre but, telle la transmission d’une famille…

¯ « Pouvoir, amour, tiens la barre

¯ Le temps va passer par là,

¯ Et le temps est un barbare,

¯ Dans le genre d’Attila… »

Voilà l’idée que Brassens avait du sentiment amoureux.

 

Comment fonctionne le sentiment amoureux ?

Comment fonctionne cette dynamique amoureuse ? … car ce n’est point un état…

Quand nous tombons amoureux d’un amour réciproque, nous pensons souvent, au moment de cette reconnaissance mutuelle, que c’est la première fois qu’un tel éblouissement, qu’un tel bonheur, nous arrive…

… et pourtant… n’avons-nous pas…, dès notre naissance, déjà vécu toutes les passions positives et négatives du sentiment amoureux ?.... :

    regardez un nourrisson qui vient de téter SA mère : il LA regarde… il LUI sourit… il reconnaît SA mère dans ses yeux. Pour lui, c’est une certitude absolue. Cette personne est toute puissante, toute bonne, il est dans la sécurité totale : c’est une certitude ! On dit que l’enfant vit dans une illusion d’une vision magique avec sa mère, avec la personne aimée. C’est un AMOUR TOTAL : il ne voit pas la distinction…

mais, reposez ce nourrisson dans son berceau… laissez-le attendre un peu plus longtemps… : il va alors se transformer en un bloc de rage… et l’on pense : il est tellement dépendant ! , alors qu’il est dans l’ANGOISSE : on l’a laissé ! on l’a abandonné pour toujours ! C’est tragique ! C’est beaucoup plus intense que ce qu’on peut croire. Cet enfant va passer, en cinq minutes, de la béatitude totale à l’angoisse totale, à la rage… : sa mère est aussi méchante qu’elle était bonne il y a cinq minutes : évidemment, elle est dangereuse !

Faisons grandir cet enfant qui a maintenant 4 ans, 5 ans,6 ans

Voilà que cette fois-ci, il va avoir la parole, il va dire… :

Maman, quand je serai grand, je me marierai avec toi !

Mais, si, cinq minutes après, sa mère lui refuse quelque chose, il la fusille du regard en lui disant « je voudrais que tu sois morte ! »

L’enfant est pourtant plus grand, mais il n’a pas changé, il a toujours le même OBJET d’AMOUR idéalisé…

     Þ            on idéalise toujours son OBJET AMOUREUX, le même objet d’amour idéalisé, eh bien, cinq minutes après, il ne vaut même plus la peine d’exister ! c’est vraiment nul !

Anecdote § PAROLES d’ENFANTS :

Ce petit garçon de 5 ans et dit à sa maman : Maman, quand tu viens me chercher à l’école, tu es la plus jolie de toutes les mamans ! J

Quelques temps après, il demande à sa mère : raconte-moi une histoire ! en lui tendant un album de Tintin…

Sa mère rétorque : non ! va me chercher un autre livre !

è le petite garçon se roule par terre… fait sa crise, puis se dirige vers l’étagère, prend le livre le plus gros et lui dit : je t’en ai apporté un autre, mais, c’est pas pour que tu le dises, c’est pour que je t’assomme avec !

 

Quand nous étions petits, jusqu’à 6 ans, 7 ans

Nous voyions notre père et notre mère, alternativement,

J comme des dieux tout puissants de bonté et d’intelligence,

L puis comme des démons…

Nous avons porté à nos parents des qualités et des pouvoirs qu’ils n’avaient pas. Nous avons éprouvé vis-à-vis d’eux de forts désirs de FUSION et alternativement de DESTRUCTION :

o   à la fois, nous aurions voulu ne faire qu’UN avec l’être aimé et rester toute notre vie avec cette personne,

o   et nous avions envie de les détruire…

ces désirs, nous les avons considérés dans notre désir inconscient comme impossibles et dangereux… et nous avons finalement renoncé :

à ne faire qu’UN avec eux

à les détruire

et notre conscient a oublié…

 

A partir de 7 ans, 8 ans, l’enfant accepte que ses parents ne soient ni meilleurs, ni pires : c’est l’ÂGE de RAISON.

Notre conscient a oublié ces désirs très vifs ; par contre, notre inconscient n’a pas oublié : ce n’est pas possible d’avoir vécu des sentiments, des émotions aussi vifs, en positif et en négatif… sans laisser de traces ! La mémoire de notre inconscient, des choses imprégnées dans notre inconscient, fait que nous avons fait un couple dans notre inconscient :

  L  ce couple de sentiments totalement idéalisés, mais aussi…

  L   un couple de sentiments totalement agressifs… au fond de nous…

 

 

pour utiliser une métaphore

au fond de notre piscine intérieure, alors que la surface est calme, il faut savoir qu’il y a deux ballons représentant :

o   Les sentiments positifs

o   Les sentiments négatifs

On ne sait même pas qu’ils y sont, on ne sait même pas qu’ils sont prêts à remonter à la surface dès qu’il y aura des circonstances favorables,  mais ils n’ont qu’une envie, c’est de ressurgir !

Y  Celui des sentiments idéalisés remonte à la surface, sans en prendre garde, car nous sommes tombés amoureux : çà nous donne ce sentiment de revivre ces sentiments positifs… (si les enfants ont vécu ce sentiment dans leur petite enfance). Lorsque les deux personnes vivant un amour réciproque, se regardent dans les yeux, qu’est-ce que chacun lit dans les yeux de l’autre ?

A 20 ans, 25 ans, nous n’idéalisons pas certes, comme lorsque nous étions un nourrisson, mais il s’agit de la même certitude avec LUI, de la même certitude avec ELLE : rien de mal ne pourrait nous arriver, même si on me dit le contraire ! Avec LUI, avec ELLE, il y a cette sécurité intérieure ! Il faut que çà dure… nous avons cette espèce de sentiment que c’est pour toujours : c’est gratifiant de sentir dans les yeux de l’autre que je suis le meilleur, que je suis la meilleure J

C’est un stimulant bien-être ce qu’il y a dans le regard. Si certains éléments objectifs sont mûrs, nous décidons alors de vivre ensemble, voire de nous marier avec l’intention de durée. Nous nous aimons tellement que çà ne peut que durer… : c’est dans l’intention que çà dure… après… on verra…

On se met en couple, seulement pas de miracle, le temps qui passe va amener une certaine désidéalisation de mon conjoint, de ma conjointe, ce qui ne va pas sans souffrances :

L  je le vois petit à petit moins bien que je ne l’avais cru, avec des défauts non remarqués. Seulement, je le vois plus vrai  et moi-même, je suis vue plus vraie… J’ai fait cette erreur certes, mais pas une erreur sur mon conjoint.

L  Je la vois petit à petit moins bien que je ne l’avais cru, avec des défauts non remarqués. Seulement, je la vois plus vraie et moi-même, je suis vu plus vrai… J’ai fait cette erreur, certes, mais pas une erreur sur ma conjointe.

 

Très souvent, mon inconscient ne se trompe pas comme çà :

ÿ    je ne me suis pas trompé de conjointe, mais je me suis trompé sur ma conjointe.

ÿ    je ne me suis pas trompée de conjoint, mais je me suis trompée sur mon conjoint.

Et nous voilà remis à de plus justes proportions : l’apparition de la vérité consolide le couple.

Quand nous avons dit « oui » le jour de notre mariage…, quand nous avons dit « oui, je veux vivre avec toi »,

    ÿ    dire « oui », ce n’est pas trop difficile…

    ÿ    ÿ redire « oui » à quelqu’un de plus VRAI, de moins troublant… c’est plus solide !

pour utiliser une métaphore…

Lorsqu’un immeuble est construit sur des fondations peu solides, par manque d’argent… les problèmes de fissures, etc., se produisent ….

     Þ            Faire les fondations, après avoir bâti la maison, ce n’est pas facile ! L

 

Beaucoup de couples vont ainsi consolider les fondations après avoir bâti la maison : les voilà dorénavant mieux mariés, mais… L… L… L….

J’ai oublié le deuxième ballon ! Je suis passé(e) directement à l’âge de raison. Mon conjoint, je le remets à sa place mais il a toute sa valeur et vice versa !

Nous n’avons pas toujours l’âge de raison en ce sens que nous sommes en train de désidéaliser la désidéalisation ! Nous parlons de désidéalisation rationnelle. Par définitioon, la désidéalisation n’est pas rationnelle…

 

Le second ballon, celui des sentiments négatifs, remonte à la surface ! Forcément, c’est beaucoup moins confortable, car à ce moment-là, je vais porter à l’autre, non pas quelques défauts, mais TOUS SES DEFAUTS !

Très intéressant à remarquer, le psychanalyste dans ce cas-là, appelle cela le TRANSFERT :

J’utilise des sentiments déjà éprouvés sur mes parents et je les transfère sur quelqu’un d’autre : le transfert amoureux positif et négatif.

Je vais utiliser quelque chose imprimé en moi, c’est-à-dire, les mêmes éléments de mon transfert positif (couleur des yeux, nez, etc.) peuvent tout à fait devenir les éléments de transfert négatif.

Propos entendus en consultation de ce Monsieur voulant se séparer de Madame :

    ÿ    Ma femme, elle avait les yeux d’un bleu céleste J J

A certains jours, elle a des yeux d’un bleu lavasse L L

 

Tout comme cette réflexion d’un petit-fils qui regarde une photo de sa grand’mère lorsqu’elle était jeune : - tu sais grand’mère, on ne te reconnaît pas du tout !

 

Un autre exemple de cette dame qui était en plein transfert négatif sur son conjoint… que du négatif. Je lui demande :

o   qu’est-ce qui vous avait plu chez votre mari quand vous vous êtes mariés ?

o   pas de réponse….

à l’entretien suivant, elle m’annonce qu’elle y avait pensé :

o   j’ai réfléchi à ce que j’aimais en lui… je vous ai dit la dernière fois pour le tabac que çà put, çà sent mauvais, que je trouve les gestes vulgaires quand il fume… eh bien, j’ai réfléchi, quand on était fiancé, j’adorais l’odeur de son tabac… je trouvais qu’il avait des gestes précieux pour fumer

Cette femme avait fait un pas incroyable : elle avait réalisé que c’était la même chose en positif et en négatif ! Elle venait de prendre une distance extraordinaire !

 

Nous sommes aussi capables de mettre sur quelqu’un des qualités qu’il n’a pas, que des défauts qu’il n’a pas, dans le vécu amoureux. Dans l’amour, il y a du rationnel. Dans le rationnel, il est intéressant de savoir qu’on ne pourra pas se passer d’irrationnel…

Imaginez un papier de couleur bleue… Vous le revoyez plus tard et dites : comme il a changé de couleur ! mais non, il n’a pas changé de couleur, c’est seulement le plastique qui le recouvre qui lui donne cette couleur plus terne…

è c’est-à-dire : notre regard sur l’autre fait que je ne vois plus la même personne : je la voyais d’abord comme elle était avant... mais, là, encore moins bien…. J.

Mon TRANSFERT me la fait voir à son avantage ou à son désavantage. Je cesse de mettre à son crédit certains éléments qui ne sont pas encore à son débit !

Exemple de ce mari qui revient d’un voyage et décide d’acheter des fleurs à sa femme. Il arrive et offre les fleurs à sa femme qui lui dit :

o   qui sait qui te les a données ?  L

Le mari est vexé à mort ! L

o   Qu’est-ce qui se passe ? Tu me fais la tête ?

ces fleurs, il les avait payées très cher !

Et la femme de rétorquer :

o   Quelques années avant, j’aurais fantasmé si tu les avais payées pour moi !

Notre inconscient est un extraordinaire illusionniste, capable, certains jours, de nous faire voir les mêmes choses de deux manières différentes…

Ah ! Si justement nous nous contentions de voir l’autre comme il est !

Exemple de travail de groupe avec la photo langage, montrant…

un couple assis à une table sur laquelle il y a deux verres et une bouteille

Réactions différentes des deux groupes…

o   Çà se voit, ce couple, tous les soirs, il noie son chagrin dans l’alcool !

o   Mais non ! c’est un couple qui célèbre sa réconciliation !

 

On projette ! Heureusement, il y a les éléments objectifs qui nous permettent de projeter sur l’autre, sur un événement qui nous est arrivé…

è Ce qui serait grave, serait de ne jamais s’apercevoir…

Certains jours, nous transférons sur notre conjoint, sur notre conjointe, cela est normal…

è Ce qui serait grave, ce serait d’y croire…

 

Comment peut-on s’en sortir ?

  En parlant, en verbalisant tout cela et en s’écoutant mutuellement… sans s’interrompre.

Quelquefois, tout seul ou tous les deux, ce n’est pas suffisant pour prendre du recul : la conseillère conjugale vous aidera à comprendre ce qui se passe, à vous faire comprendre que, de même j’ai été capable de projeter des qualités qu’il n’a pas, de même j’ai  été capable de projeter des défauts que l’autre a encore moins que je ne le pense…

La conseillère conjugale :

ü  Va permettre à la personne ou au couple de s’exprimer,

ü  Ne prendra pas partie,

ü  Et là pour verbaliser,

ü  Va donner du temps au temps…. le temps de comprendre ce qui se passe…

Le temps de laisser remonter le premier ballon (sentiments positifs) car il y a toujours les deux ballons, ils sont inusables !

ü  La conseillère va vous laisser le temps de faire remonter le premier ballon,

mais aussi le temps, petit à petit, de refaire la démarche que j’ai faite à l’âge de 6/7 ans. A 6/7 ans, j’étais sorti(e) du clivage, du western des bons et des méchants = les parents, Le gosse ne fait pas le détail :

     Þ            Un jour, il sort du clivage ambivalent où le positif domine : je suis capable d’aimer, d’avoir un sentiment pour cette personne,

Tout en acceptant d’avoir en lui de l’agressivité pour cette personne, des parties en lui qui ne sont pas contentes…

J’ai pensé à passer de ce sentiment d’idéalisation au fait d’être capable de vivre les deux :

Y  Etre amoureux (se)

L  Il m’énerve ! elle m’énerve !

L’ambivalence est d’ACCEPTER que j’aie les deux en moi et non pas la bascule. Quand je suis amoureux, quand je suis amoureuse, la régression est confortable… régresser avec un bonheur d’enfant, mais je ne peux pas y rester car je retombe dans le western…

 

Petit à petit, d’abord le temps négatif : laisser du temps au temps…

Petit à petit, être capable d’accepter cette nécessaire ambivalence avec le conjoint/avec la conjointe : on sort du clivage

Faute d’avoir abandonné le clivage, c’est-à-dire si je ne peux pas fonctionner dans l’ambivalence, jamais…, un certain jour de TRANSFERT très négatif qui durerait…, si je ne prends pas le temps de donner le temps qu’il remonte…, mon conjoint est très capable d’accrocher quelqu’un qui passe par là…. (et vice versa). Et… ce nouveau aura toutes les qualités, cette impression de nouveau ….

Combien de fois ai-je entendu : « c’est la première fois que je suis heureux ! » (alors qu’il en est à sa seconde ou à sa troisième femme).

Ce ballon positif (sentiments positifs) qui est en nous, est increvable. Je projette toujours ce que je vis dans le moment, et çà occulte tout ce que j’ai pu vivre avant. Ce ballon va se poser sur quelqu’un d’autre… qui a toutes les qualités…

Exemple de cet homme dont la femme venait d’avoir leur 4ème enfant. Ils habitaient dans un gros bourg où ils étaient logés par l’usine où il travaillait. A la naissance du 4ème, cet appartement était devenu trop petit. Ils sont donc partis habiter à une vingtaine de kilomètres du travail de Monsieur…

… si bien que le mari ne rentrait plus le midi pour déjeuner : il déjeunait à l’usine… et c’est là qu’il a rencontré… une collègue dont il dira : c’était ELLE ! J 

Je lui ai demandé :

o   Depuis quand la connaissez-vous ?

o   Depuis longtemps !

Il ajoutera : si seulement je l’avais connue avant !

 

è ce qu’il y avait de nouveau :

*      A midi, il était à l’usine

*      Le soir, il retrouvait une femme fatiguée, pas arrangée, les gosses pleuraient… famille très prosaïque…

= TRANSFERT LE PLUS NEGATIF SUR SA FEMME

= TRANSFERT POSITIF LE PLUS PARFAIT SUR SA COLLEGUE :

ü  Etat de disponibilité,

ü  Un adultère : il était seul et c’était ELLE avec qui…. Il n’y a pas de miracle.

 

Quelquefois, le TRANSFERT est tel, les circonstances sont telles… que s’ensuit le divorce…. Puis on se remarie… toujours pour de bonnes raisons… seulement, comme garanties : pas de nouveaux miracles… et à nouveau…. une désidéalisation du conjoint…

Au second conjoint, quand ils s’aperçoivent que « çà recommence », ils réalisent que cette-fois « il faut quand même faire affaire ! » :

Exemple d’un couple en famille recomposée

On réalise tous les deux que  si on avait fait ce travail avant, peut-être qu’on aurait pu éviter… amorce suffisante… pour se dire de ne pas revenir en arrière, de faire affaire. On réalise que cette prise de conscience aurait pu être réalisée avant….

Hormis les cas dramatiques qui existent, bien souvent, ces RUPTURES et recompositions n’ont pas des méfaits considérables, imparables….

 

S’il s’agit de gens qui ont fait la démarche de prise de distance, ils sortent du clivage, du bon et du méchant. Plus on est amoureux de l’un, plus l’autre doit être négatif.

Quelquefois, ils ne peuvent pas sortir du clivage, c’est pathologique. Ils ne sont pas mûrs, ils sont incapables de tirer des conclusions :

Exemple de cette actrice célèbre qui s’est mariée cinq fois. Dans le dernier mariage (parce qu’à un moment donné, çà s’arrête), un journaliste lui demande :

o    Vous qui êtes actrice, vous vous mariez pour la 5ème fois, vous pourriez prendre un amant ?

o    Non, car, moi, si je me marie à chaque fois, c’est qu’à chaque fois, je pense que c’est pour de bon !

è elle ne sort pas du clivage : quand elle ne peut pas idéaliser quelqu’un è oust !

C’est une incapacité à mûrir… elle n’a pas pu sortir du western…

 

 

L’IMMATURITE

La personne qui est dans la répétition, a eu, à un moment de sa vie, quelque chose qui ne s’est pas fait. Or, il faut que l’on ait déjà fait pour qu’on puisse le faire… (enfance normale). Car, à l’âge adulte, on n’invente rien : on récupère tout notre vécu d’enfant…

On peut faire un travail sur soi…

Le travail de deuil est positif : je dois renoncer à l’image idéale que je me suis faite de mon conjointe /de ma conjointe, de NOUS, le miroir…

Si mon couple en reste là : renoncer à l’image idéale, il s’éteindrait doucement… mais, souvent, en même temps qu’il fait ce travail de deuil, se réalise :

ÿ  une nouvelle idéalisation du même conjoint sur un autre plus…./

ÿ  une nouvelle idéalisation de la même conjointe sur une autre plus…

Quand on a eu notre premier transfert positif : une ou deux qualités, çà nous a suffis ! On est emballé ! On n’a même pas vu ses autres qualités, mais çà nous a suffis ! Du coup, on va être capable de lui trouver une autre qualité, on va redécouvrir…. l’autre….

Je n’ai jamais fini de découvrir mon conjoint /je n’ai jamais fini de découvrir ma conjointe ; le couple, notre couple n’est jamais tout droit comme çà… il passe des phases successives et chaque fois, à nouveau, un petit deuil. Pour le coup, c’est comme les fondations de la maison, çà finit par devenir vraiment solide… Le sentiment amoureux, ce n’est pas tout droit… c’est une DYNAMIQUE ! C’est un CHOIX !

 

A suivre….

2.    Le CHOIX AMOUREUX : quels sont les facteurs qui peuvent influencer les mouvements ?

 



26/09/2010
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